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Que faut-il savoir sur l’hypnose ?

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De plus en plus de gens ont recours à cette vieille technique. Ils l’utilisent pour traiter la douleur, pour soigner certaines dépendances et certains troubles nerveux.

L’hypnose : à quoi sert-elle ?

Depuis toujours, l’utilisation de l’hypnose a occulté ses réelles possibilités thérapeutiques ; elle n’a même pas été démystifiée comme une panacée capable de guérir presque toutes les maladies psychosomatiques. Pour certains psychanalystes, l’hypnose peut constituer un traitement complet. Pour arrêter de fumer, par exemple, le taux de réussite de l’hypnose peut aller jusqu’à 80 %, selon certains spécialistes. Cependant, il n’existe pas encore d’études comparatives concernant les applications à long terme avec des faisceaux laser ou des patchs et gommes à la nicotine. Dans les cas de surpoids et de boulimie, il peut rendre repoussants certains aliments auparavant irrésistibles. Phobies, névroses, anxiété, dépression, anorexie, impuissance, eczéma et asthme font partie de la liste de l’hypnothérapie actuelle. Même les problèmes digestifs, qu’il s’agisse ou non d’ulcères, de diarrhées ou de douleurs abdominales, peuvent être traités par l’hypnose, affirment certains thérapeutes.

Si vous avez un de ces problèmes, vous pouvez contacter un praticien hypnose ericksonienne à Nice. Une séance dure environ une heure et le patient est généralement allongé sur un canapé, tandis que le thérapeute l’invite à fermer les yeux ou à regarder un point précis dans la pièce, et le guide vers la relaxation musculaire d’une voix douce. Le thérapeute demande ensuite au patient de lever une main ou de croiser les doigts. S’il le fait, il est déjà hypnotisé. En fin de séance, le patient est sorti de la transe progressivement, ce qui permet de rétablir le contrôle musculaire et la lucidité sans aucune sensation d’inconfort.

Hypnose : quelle explication donné à cela ?

L’hypnose repose sur le pouvoir de la suggestion, qui n’est pas toujours absolu. La personne hypnotisée ne peut pas être forcée à accomplir des actes contre sa volonté, car sa conscience critique fonctionne encore. Mais pourquoi fait-il tout le reste ? Par exemple, pourquoi « obéit-il » aux ordres ? Bien que la personne hypnotisée ait l’impression, et sache en quelque sorte, qu’elle se trouve dans une situation différente et étrange, son électroencéphalogramme est similaire à celui d’une personne dans un état de veille normal. Un paradoxe que les scientifiques tentent aujourd’hui d’élucider. En effet, dans un état d’hypnose, notre corps devient soudainement capable d’accomplir des exploits qu’il ne pourrait pas faire dans des situations normales. Par exemple, devenir complètement rigide et accepter d’être suspendu entre deux chaises, soutenues par le cou et les pieds.

Plus de deux cents ans après son introduction controversée en Europe, l’hypnose a révélé son principal secret : aucun hypnotiseur ne peut influencer un sujet qui ne souhaite pas être hypnotisé. En d’autres termes, il n’y a pas d’hypnotisme, seulement de l’auto-hypnose, un état particulier de relaxation musculaire volontaire et de concentration mentale, induit et supervisé par un thérapeute qualifié. Aujourd’hui, les scientifiques sont catégoriques à ce sujet : il est possible de placer un individu dans une enclave psychique et physique spéciale au moyen d’une technique de suggestion orale qui modifie temporairement son état de conscience, mais pas de le transformer en un automate qui exécute des ordres capricieux ou contraires à son éthique personnelle. Et il semble également utile pour traiter certains syndromes asthmatiques, certaines phobies et pas mal de troubles psychosomatiques.