L’obésité peut réduire l’espérance de vie des personnes et augmenter le risque d’autres maladies. Elle est la maladie métabolique la plus répandue dans le monde et un véritable problème de santé publique qui dépasse celui de la malnutrition dans le monde.
Pour quelles raisons combattre l’obésité ?
L’obésité réduit l’espérance de vie de ceux qui en souffrent et augmente le risque de diabète, de goutte, d’hypercholestérolémie, d’hypertension artérielle, d’angine de poitrine, d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux. Alors, la société a-t-elle pris conscience que l’obésité n’est pas seulement une question d’esthétique mais un problème de santé ? En général, non. Quatre-vingts pour cent des personnes qui consultent un médecin en raison de leur obésité le font pour des raisons esthétiques et non pour des problèmes de santé.
En général, les gens ne savent pas que leur diabète de type 2, leur hypertension ou leur syndrome d’apnée du sommeil pour n’en citer que trois parmi les plus courants sont causés par l’obésité et que la réduction de leur obésité améliorera, souvent de façon spectaculaire, cette pathologie d’accompagnement. Dans le cas des personnes obèses atteintes de diabète de type 2 de moins de dix ans d’évolution, le diabète peut être guéri par la seule perte de poids. Ainsi, si vous un problème du genre, vous devez aller dans votre centre de réadaptation alimentaire pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
Régime alimentaire et l’exercice physique : quel intérêt ?
L’obésité est en fin de compte le résultat d’un déséquilibre entre l’apport énergétique et la dépense énergétique. Si nous mettons plus d’argent sur notre compte bancaire que nous n’en dépensons, le capital augmentera progressivement. Et bien, il en va de même pour nos réserves de graisse. La graisse n’est rien d’autre qu’une réserve d’énergie dans laquelle nous pouvons puiser si nous en avons besoin. Mais lorsque l’apport énergétique de notre corps dépasse continuellement ses dépenses, les réserves s’accumulent en excès. Il est donc facile de comprendre que, lorsqu’il s’agit de perdre du poids, la première chose à faire est de rééquilibrer la balance énergétique, c’est-à-dire de réduire l’apport énergétique (on le fait par le biais du régime alimentaire) et, en même temps, d’augmenter la dépense énergétique (on y parvient en faisant plus d’exercice). Cependant, il ne faut pas oublier d’autres facteurs qui permettront d’améliorer l’adhésion au traitement dans le temps. Je fais référence au soutien psychologique et pharmacologique.
Mais alors, une question se pose. Les régimes alimentaires doivent-ils être personnalisés ? Idéalement, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Plus la prescription diététique est personnalisée, plus il sera facile pour le patient de la suivre et meilleure sera l’adhésion au traitement. Personnaliser le régime alimentaire signifie l’adapter, dans la mesure du possible, à la situation individuelle de chaque patient. En d’autres termes, il faut tenir compte de l’âge du patient, du type de travail, des horaires de travail, etc. Et n’oubliez jamais leurs goûts gastronomiques.